J’imagine que nous pourrions partir de la base en supprimant les maires, puis les Conseillers Généraux et Régionaux, et enfin toute l’équipe gouvernementale. Un conseil de mairie, élu parmi les volontaires, et renouvelé par tiers ou par quart tous les ans pourrait gérer toutes les questions relatives à la gestion de la commune, des travaux à réaliser, des projets et de leurs financements...

Suivant la même logique, les structures départementales et régionales pourraient être repensées et prises en main par des conseils sans Président renouvelés régulièrement et élus parmi les individus le souhaitant, et en encourageant vivement chacun à prendre un temps ses responsabilités de citoyen en prenant part à un conseil ou un collège à l’image d’un service civique.

Enfin, parmi tous les conseils régionaux civiques, des délégués pourraient être désignés pour siéger aux réunions (ou assemblées) nationales qui ayant lieu très régulièrement, prendraient toutes les décisions nécessaires en matière de gouvernance du pays, aidés en cela de spécialistes de chaque discipline (éducation, santé, économie, emploi, énergies, environnement...), choisis pour leurs compétences. On peut imaginer que chaque membre de cette assemblée nationale pourrait faire appel à un spécialiste de son choix pour appuyer ses propositions et étayer la réflexion.

S’il faut désigner, engager, des personnes en charge d’un ministère, qu’elles soient le prolongement des conseils en charge des questions relatives à leur ministère. En cas de mauvaise gestion qu’elles puissent être facilement remplacées par plus compétents.

A tous les échelons, que la collégialité soit recherché et les question débattues par les citoyens et toute personne souhaitant se joindre au débat. Il s’agit d’en finir avec l’ambition personnelle et la personnalisation du pouvoir, et donc les volontés partisanes. Il s’agit de commencer à regarder avant tout le bien commun et individuel, d’impliquer chaque personne dans la conduite de la nation et que les responsabilités retombent sur l’ensemble des citoyens et non sur un individu ou un parti.

Nous pouvons, à tous les étages, comme cela se fait dans les associations collégiales, nous passer de chef et les remplacer par un collège renouvelé régulièrement y compris dans le monde de l’entreprise où la mise en commun des choix et des responsabilités réduiraient considérablement la possibilité d’enrichissement personnel et induirait donc une répartition des richesses plus juste tout en répartissant également les responsabilités.

On peut imaginer que les technologies actuelles de la communication et de l’information puissent permettre à chacun d’intervenir dans les débats et proposer des pistes de réflexion. L’idée est que tout parte de la base, c’est à dire de chaque citoyen, avant de remonter vers les assemblées départementales, régionales puis nationales.

Ainsi une personnalité mettant trop en avant sa propre ambition et déplaisant à la majorité des citoyens pourrait être mise à pied, voir rejetée, en cas de mécontentement, de l’assemblée dans laquelle elle était engagée.

Il serait certainement bien plus facile d’assurer une parité homme/femme effective, et la mixité sociale et culturelle au sein de chaque assemblée en assurerait la qualité. On peut donc envisager des quotas au sein de chaque groupe décisionnaire afin de provoquer ou encourager cette mixité. Bref, beaucoup de choses peuvent être imaginées et je ne crois pas que les choses puissent aller plus mal, bien au contraire, il me semble que l’engagement de chacun permettrait un développement particulièrement positif et efficace.

J'ai peu de connaissance en politique mais je lance la réflexion. Qu’elle fasse ensuite son chemin. Et si le moment est venu de changer notre façon de penser, d’arrêter la politique et de commencer à vivre ensemble alors pourquoi ne pas le faire maintenant ?

Si cela vous inspire, faites-en tous les prolongements auxquels vous pensez et la réflexion pourra s’enrichir des nos complémentarités, grandir et aboutir, je l'espère, à une nouvelle façon de penser la nation et le monde.

Mael